Exposition documentaire « Fiodor Dostoïevski. Vie et œuvre. Épisodes » 20–30 septembre 2021

alt_textalt_textExposition documentaire « Fiodor Dostoïevski. Vie et œuvre. Épisodes » 20–30 septembre

A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Fiodor Dostoïevski.

Exposition documentaire « Fiodor Dostoïevski. Vie et œuvre. Épisodes »

Musée mémorial littéraire Fiodor Dostoïevski, Saint-Pétersbourg.

En russe et en français.



20 septembre | 19:00

Inauguration

Salle de marbre.

Entrée sur inscription préalable. 




L’exposition sur la vie et les œuvres de Fiodor Dostoïevski ouvrira ses portes à la Maison russe à Paris à l’occasion du bicentenaire de l’écrivain

Le 20 septembre à 19h00 à l’occasion de la célébration du 200e anniversaire de la naissance de Fiodor Dostoïevski, l’inauguration de l’exposition sur la vie et les œuvres du grand écrivain aura lieu à la Maison russe des sciences et de la culture à Paris. Elle est préparée par le Musée mémorial littéraire Dostoïevski à Saint-Pétersbourg.

Il est prévu que le directeur du Musée littéraire Natalia Ashimbaeva et l’auteur de l’exposition, directeur adjoint du Musée pour les projets créatifs Vera Biron interviendront à distance à l’inauguration de l’exposition.

Le musée a été ouvert le 13 novembre 1971 dans une maison située ruelle Kouznetchny, où l’écrivain avait loué un appartement à deux reprises : en 1846 et à partir du mois d’octobre 1878 jusqu’à sa mort, le 28 janvier 1881. Ici, l’auteur a travaillé sur sa nouvelle « Le Double », ainsi que sur son dernier roman « Les Frères Karamazov ». L’appartement a été reconstitué d’après les souvenirs de ses contemporains et de sa femme. Une exposition littéraire consacrée à la vie et à l’œuvre de Dostoïevski a été ouverte à côté.

Le nom de Dostoïevski est étroitement associé à Saint-Pétersbourg, la ville où un cetain nombre de ses œuvres ont été créées et où ont vécu les héros de ses célèbres romans. Moscovite d’origine et par son enfance, Pétersbourgeois d’esprit et de créativité, Dostoïevski a créé une image unique de Pétersbourg, fantastiquement reconnaissable et particulièrement personnelle.

Pour Dostoïevski, Saint-Pétersbourg est « la ville la plus réfléchie et la plus abstraite du monde ». Par la bouche de ses héros, Dostoïevski exprime aussi son attitude à son égard : « … c’est un grand malheur de vivre à Saint-Pétersbourg », « c’est une ville des personnes à moitié folles … Il y a peu d’endroits où il y a autant d’influences sombres, dures et étranges sur l’âme humaine, comme à Saint-Pétersbourg. » Et pourtant Dostoïevski aimait beaucoup Pétersbourg. C’est la ville de sa jeunesse, de sa naissance en tant qu’écrivain, de ses succès vertigineux, de ses expériences tragiques et de ses pertes. Il avait besoin de lui pour la créativité : Pétersbourg devenait souvent la source de son inspiration. Le quittant, Dostoïevski cherchait toujours à y revenir, puis en revenant, il en était accablé.

Il a beaucoup voyagé. Il a voyagé huit fois en Europe, ayant vécu là-bas pendant environ cinq ans et demi. Il n’a jamais été un voyageur au sens propre : « … toute son attention était prêtée aux gens, et il n’a saisi que leur nature et leurs caractères, parfois l’impression générale de la vie urbaine ». Dostoïevski méprisait « la manière habituelle et officielle de visiter des lieux touristiques selon le guide ».

L’attitude générale de l’écrivain vis-à-vis de l’Europe est restée inchangée : « Vivre à l’étranger est très ennuyeux, peu importe où … ».

Dostoïevski rêvait d’un voyage à Paris, surtout après avoir traduit le roman « Eugène Grandet » de Balzac en 1844. Les réalités de la vie française commençaient à sembler proches et familières, Dostoïevski voulait voir la ville dans laquelle travaillait son écrivain préféré.

Il a fait un voyage en Europe, persuadé qu’il ne l’aimerait pas, mais il avait besoin d’être convaincu de la justesse de ses dix années de réflexion. Soumis aux travaux forcés pratiquement pour soutenir les slogans de la Révolution française, Dostoïevski voulait comprendre ce que les révolutions occidentales ont donné à l’homme ordinaire, ce qu’elles ont changé dans sa vie.

Après avoir visité la France, Dostoïevski a été absolument convaincu que les slogans de la révolution « Liberté, égalité et fraternité » se sont avérés être des mots creux, que la liberté, comme toujours, n’est donnée à ceux qui ont un million. Il était irrité par la formule de la satiété bourgeoise “ la vie douce et comfortable ”, il croyait que cela ne valait pas la peine d’être vécu. En Occident, il pensait que tout était faux, rien ne lui plaisait : les gens, les coutumes, la météo, la langue.

Comme beaucoup d’autres villes d’Europe occidentale, Paris ne s’est pas rapprochée de Dostoïevski. En 1862, il y resta environ trois semaines, à l’automne 1863 — huit jours. Plus tard, lorsqu’il était à l’étranger, il ne s’est jamais arrêté à Paris.

« Paris est la ville la plus ennuyeuse, et s’il n’y avait pas beaucoup de choses vraiment trop merveilleuses, alors, en effet, on pourrait y mourir d’ennui. »

A l’occasion du bicentenaire de la naissance du génie mondial, le Musée mémorial littéraire a préparé une exposition qui est présentée dans de nombreux pays sur des différents sites culturels, dont la Maison russe à Paris.

Des photos et des documents, des citations d’ouvrages et de lettres racontent en détail la vie et le parcours littéraire de Dostoïevski, en présentant les étapes les plus significatives : la naissance dans la famille de médecin de l’hôpital Mariinsky pour les pauvres et son enfance à Moscou, plusieurs années d’études à l’école d’ingénieurs à Saint-Pétersbourg, la publication dans le journal « Recueil de Saint-Pétersbourg » de son premier roman « Les Pauvres gens », qui l’a aussitôt rendu célèbre, la participation aux réunions « Vendredi » chez Mikhaïl Petrachevsky avec les jeunes les plus éduqués et épris de liberté de Saint-Pétersbourg, l’arrestation suite à « l’affaire Petrachevsky », 8 mois d’emprisonnement dans la forteresse Pierre-et-Paul, joué selon le scénario de Nicolas Ier, une fausse exécution du Cercle de Petrachevsky, puis 4 ans de travaux forcés et 6 ans du service militaire en Sibérie, le mariage avec Maria Issaeva, le retour à Saint-Pétersbourg, le roman « Les carnets de la maison morte », le premier roman sur la prison en Russie, les voyages en Europe, la mort de son frère et sa femme, la prise en charge de la famille de son frère, le second mariage, la parution des romans « du Grand Pentateuque » : « Crime et châtiment », « L’Idiot », « Les démons », « L’Adolescent » et « Les frères Karamazov ».

L’exposition se compose de lithographies, d’estampes et de photographies du XIXe siècle en copies numériques provenant des collections du Musée Dostoïevski et du musée littéraire de la Maison Pouchkine, à Saint-Pétersbourg.

Cette exposition est un nouvel élan pour découvrir au mieux l’œuvre de l’écrivain.

L’exposition sera ouverte du 20 au 30 septembre 2021.

L’entrée est gratuite, l’inscription préalable est obligatoire à paris@rs.gov.ru.

L’entrée à l’exposition s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des règles sanitaires en vigueur. 




alt_textДокументальная выставка «Ф.М.Достоевский. Жизнь и творчество. Эпизоды» 20–30 сентября

К 200-летию со дня рождения Ф.М.Достоевского.

Документальная выставка «Ф.М.Достоевский. Жизнь и творчество. Эпизоды»

Санкт-Петербургский Литературно-мемориальный музей Ф.М.Достоевского.

На русском и французском языках.

Вход свободный.



20 сентября | 19:00

Открытие выставки

Мраморный зал.

Вход по предварительной записи. 




Выставка о жизни и творчестве Ф.М.Достоевского откроется в Русском доме в Париже к 200-летию со дня рождения писателя

20 сентября в 19.00 в честь празднования 200-летия со дня рождения Ф.М.Достоевского в Русском доме науки и культуры в Париже состоится открытие документальной выставки о жизни и творчестве великого писателя, подготовленной Литературно-мемориальным музеем Ф.М.Достоевского в Санкт-Петербурге.

Как ожидается, на открытии состоятся выступления в дистанционным режиме директора Литмузея Н.Т.Ашимбаевой и автора выставки, заместителя директора музея по творческим проектам Веры Сергеевны Бирон.

Литературно-мемориальный музей Ф.М.Достоевского был открыт в Петербурге 13 ноября 1971 года в Кузнечном переулке, в доме, в котором писатель жил дважды: в 1846 году и с октября 1878 года до дня своей смерти — 28 января 1881 года. Здесь он работал над ранней повестью «Двойник», здесь был написан его последний роман «Братья Карамазовы».

Имя Достоевского прочно связано с Петербургом, городом, в котором создавались многие его художественные произведения и обитали герои его известных романов. Москвич по рождению и детству, петербуржец по духу и творчеству, Достоевский создал уникальный образ Петербурга, фантастически узнаваемый и неповторимо личностный.

Для Достоевского Петербург — «самый умышленный и отвлеченный город в мире». Устами своих героев Достоевский передает и свое отношение к нему: «…сугубое несчастье обитать в Петербурге», «это город полусумасшедших… Редко где найдется столько мрачных, резких и странных влияний на душу человека, как в Петербурге». И все-таки Достоевский очень любил Петербург. Это город его молодости, его рождения как писателя, его головокружительных успехов, трагических переживаний и утрат. Он необходим был ему для творчества: часто Петербург становился источником его вдохновения. Уезжая из него, Достоевский всегда стремился обратно, возвращаясь, тяготился им.

Он много путешествовал. Восемь раз выезжал в Европу, прожив там в общей сложности около пяти с половиной лет. Путешественником в буквальном смысле этого слова он никогда не был: «…все его внимание было устремлено на людей, и он схватывал только их природу и характеры, да разве общее впечатление уличной жизни». Достоевский презирал «обыкновенную, казенную манеру осматривать по путеводителю разные знаменитые места».

Общее отношение писателя к Европе было неизменным: «Жить за границей очень скучно, где бы то ни было…».

Достоевский мечтал о поездке в Париж, особенно после того, как в 1844 году перевел роман Бальзака «Евгения Гранде». Реалии французской жизни стали казаться близкими и знакомыми, Достоевскому хотелось увидеть город, в котором творил любимый писатель.

Он ехал в Европу, уверенный в том, что она ему не понравится, но ему нужно было убедиться в правоте своих десятилетних размышлений. Отбывая каторгу практически за поддержку лозунгов Французской революции, Достоевский хотел понять, что дали западные революции простому человеку, что изменили они в его жизни.

Посетив Францию, Достоевский убедился в том, что лозунги революции «Свобода, равенство и братство» оказались пустыми словами, что свободу, как всегда, имеет только тот, кто имеет миллион. Его раздражала формула буржуазной сытости «кушать сладко и сидеть на мягком», он считал, что ради этого не стоит жить. На Западе ему казалось все фальшивым, все не нравилось: люди, обычаи, погода, язык.

Как и многие другие города Западной Европы, Париж не стал Достоевскому близок. В 1862 году он пробыл в нем около трех недель, осенью 1863 года — восемь дней. Позже, бывая за границей, он никогда уже в Париж не заезжал.

«Париж прескучнейший город, и если б не было в нем очень много действительно слишком замечательных вещей, то, право, можно бы умереть со скуки».

По случаю 200-летия со дня рождения Ф.М.Достоевского Литературно-мемориальный музей подготовил выставку, которая была представлена во многих странах на различных площадках.

Фотографии и документы, цитаты из произведений и писем кратко представляют основные события жизненного и творческого пути писателя: рождение в семье штаб-лекаря Мариинской больницы для бедных, детство в Москве, годы учения в Инженерном училище в Петербурге, создание первого романа — «Бедные люди», сразу сделавшего его известным писателем, «пятницы» у Петрашевского, где собирались самые образованные и свободолюбивые молодые люди Петербурга, арест по «делу Петрашевского» 8 месяцев одиночного заключения в Петропавловской крепости, разыгранный по сценарию Николая I фальшь-расстрел петрашевцев, потом — Сибирь, 4 года каторги и 6 лет солдатской службы, женитьба на Марии Исаевой, возвращение в Петербург, роман «Записки из Мертвого дома», первого в России романа о тюрьме, поездки в Европу, смерть брата и жены, заботы о семье брата, вторая женитьба, создание «великого пятикнижья» — романы «Преступление и наказание», «Идиот», «Бесы», «Подросток» и «Братья Карамазовы».

Выставка состоит из литографий, гравюр и фотографий XIX века в цифровых копиях из коллекций Музея Достоевского и Литературного музея Пушкинского Дома, Санкт-Петербург.

Эта выставка — импульс к дальнейшему знакомству с творчеством писателя.

Выставка будет работать с 20 по 30 сентября 2021 года.

Вход свободный, по предварительной записи (paris@rs.gov.ru). Количество мест ограничено.

Допуск на выставку осуществляется с обязательным ношением масок и соблюдением установленных на момент посещения санитарных правил.